Retrouver l’animal·e

2022, 3 grands formats 100 x 120 cm sur panneaux en bois, céramiques
Bourse de la Région Centre-Val de Loire

« Écouter les idées du monde (les idées qu’a le monde) ce serait ça : se demander ce que ce serait d’être fleuve, d’être plante, d’être cratère, d’être vent… »
Marielle Macé, Nos cabanes

Dans Retrouver l’animal·e je pense à la forêt d’Orléans, aux roses de ma grand-mère, aux cormorans séchant leurs ailes, aux souvenirs d’animaux croisés, observés, à leurs regards, aux fougères dont la structure fait penser à de petits os, à l’odeur neuve des plantes, au bruit des insectes…

À travers une installation hybride mêlant objets et dessins grands formats, Retrouver l’animal·e explore la relation entre vivants et vivantes, nos similarités, les souvenirs de nature, d’enfance et de forêt, et plus particulièrement le moment où ce rapport se mêle, se brouille et questionne : qui est l’humain ? L’animal ? Le végétal ?

Les prises de vue ont été faites dans cette forêt qui m’a vue grandir, un jour d’août et de risque d’incendie maximal. Fragile et sensible, elle est intervient comme une autre main, une autre respiration sur mes dessins.